traversÉe dolpo-mustang

Dolpo-Mustang, le Tibet originel

LES POINTS FORTS DE VOTRE TREK : 

  • Une acclimatation au lac Phoksundo pour préparer votre voyage en altitude
  • Les couleurs incroyables et changeantes du lac Phoksundo
  • Les rencontres en pays Dolpo Pa
  • Le monastère de Shey gompa, perché dans les falaises
  • Les horizons sur le plateau tibétain depuis les cols
  • Les caravanes de yaks et la culure toujours profondément tibétaine

NIVEAU

PÉRIODE

CONFORT

Groupe de 5 à 8 personnes

Hors vol international

Notre enthousiasme pour votre voyage

S’engager dans cette grande traversée du Dolpo au Mustang, c’est avant tout partir pour une aventure humaine. C’est un engagement, car il faut deux vols domestiques pour rejoindre le Dolpo. Puis deux autres jours pour quitter le Mustang. Mais surtout une fois l’acclimatation au lac Phoksundo vous cheminez vers le premier col du Kang La à plus de 5000m ; le voyage en altitude peut commencer.
Comme dans le film « Himalaya l’enfance d’un chef  » d’Eric Valli, les caravanes de yaks sont toujours le moyen de transport utilisé pour commercer et pour cultiver. Vous verrez en chemin, les Drokpas, (nomades en tibétain) qui reviennent des alpages, les yaks chargés de toute la vie d’estive. Des rencontres hors du temps dans les paysages minéraux.
Cette grande traversée du Dolpo laisse aussi le temps de comprendre le paysage, de le lire. Votre marche alterne entre Himalaya et plateau tibétain. Au pied du Kang La, les crêtes nord enneigées du Kanjiroba prennent les premiers rayons du soleil. Plus loin, vous vous préparez à basculer vers la vallée de Shey Gompa, au cœur des montagnes plus douces du plateau tibétain.
En sens inverse, le passage du Jeng La vous fait revenir au cœur des hauts massifs dans la vallée de Dho Tarap. Les traversées du Pang La et du Lungpa La renouvellent cette alternance. La traversée du Dolpo au Mustang vous fera osciller de paysages arides Dolpo Pa à ceux de l’Himalaya et ses hauts sommets. A cheval entre deux mondes, très haut et très loin, le temps ne compte plus vraiment.
Pour revenir, parce qu’il le faut, le sentier plonge derrière le Lungpa La (5500m) dans la vallée de Sangda. Deux journées plus tard, le panorama qui précède la descente sur Jomsom donne à nouveau cette impression d’être entre deux univers. Le regard porte loin au nord sur tout le Mustang, jusqu’au Tibet. Quant au sud, c’est l’ensemble du massif des Annapurna qui pointant vers le ciel, occupe l’horizon…

    ITINÉRAIRE DE VOTRE TRAVERSEE DOLPO MUSTANG

Jour 1. Départ de France pour le Népal

Jour 2. Arrivée à Kathmandu et transfert à l’hôtel

Vous arrivez à Kathmandu, la capitale au nom évocateur que tout voyageur souhaite un jour voir. Nous vous accueillons à l’aéroport et vous conduisons à votre hôtel. Nous faisons le briefing pour les formalités et les détails de l’itinéraire du Dolpo Mustang.

Jour 3. Kathmandu à Nepalgunj

Nous prenons dans la journée notre premier vol pendant qu’une partie de l’équipe se rend par voie terrestre à Nepalgunj avec du matériel. Nepalgunj est une ville loin des images que l’on peut avoir du Népal, à commencer par le relief inexistant. L’influence indienne est importante, les femmes sont souvent en habit traditionnel, couleurs vives et bijoux aux chevilles. Dans la campagne environnante, c’est un autre rythme qu’à Kathmandu. D’ailleurs, les bicyclettes de style anglais donnent le tempo. Et vous ne résisterez pas à quelques clichés de cyclistes élégantes, dos droits sur ces vélos.

Jour 4. Vol de Nepalgunj à Juphal (2470m) puis marche jusqu’à Rupgad (2060m)

Les conditions météos déterminent le vol, en cas de mauvais temps, nous visitons la ville de Nepalgunj et les villages environnants.
Cette fois, c’est parti pour la grande traversée du Haut Dolpo au Mustang. Juphal, accrochée sur un versant nord est entourée de champs en terrasse et un peu plus haut, de forêt. Un peu plus bas, en chemin pour Rupgad, vous traversez des villages Thakuri, caste hindoue. Sur les toits plats des maisons, des statuettes sculptées rappellent que l’animisme est toujours présent dans ces régions ouest du Népal. C’est aussi une vraie activité que l’on peut observer sur les toits plats, séchage des dernières récoltes et lieu de vie, pour discuter ou prendre le soleil. Pour y monter, des échelles sculptées dans des troncs. Vous gagnez ainsi les rives de la Thuli Khola.

Marche : 2 heures, +70m/-480m

Jour 5. Rupgad à Chepka (2680m)

La vallée se divise ici et vous obliquez vers le nord pour remonter le long de la rivière qui vient du lac Phoksundo. Un long pont suspendu vous permet de passer rive droite de la Thuli, puis un second pont pour traverser la Suli Khola.
Contrairement aux idées que l’on se fait du Dolpo, les paysages sont verdoyants, tout simplement, parce que vous êtes encore au bas Dolpo et surtout parce que la mousson a donné vie à toutes ces pentes. Les eaux d’un turquoise clair de la Suli vous donnent un avant-gout du lac Phoksundo, contraste saisissant entre le vert du torrent et celui des rizières, des conifères. Il y pousse d’ailleurs aussi beaucoup de ganja, comme une mauvaise herbe qui est peu utilisée par les locaux. Vous passez les premiers ponts de bois, ambiance.

Marche : 6 heures, +820m/-200m

Jour 6. Chepka à Palang (3150m)

Au fond de la vallée, la lumière est éblouissante quand elle atteint une rive et les passages ombre et lumière se succèdent au rythme de vos traversées du torrent sur les ponts de bois. Sur, certains vous pouvez retrouver les sculptures animistes, parfois un couple encadre ainsi l’entrée d’un pont. Et toujours les eaux captivantes d’un turquoise limpide.

Marche : 6 heures, +800m/-330m

Jour 7. Palang à Ringmo, rive du lac Phoksundo (3670m)

Une journée peu exigeante, mais par un sentier raide, vous montez assez rapidement après le camp pour un petit col qui offre la première vu sur le lac Phoksundo. La couleur du lac parait surréaliste. Une belle marche vous amène au village de Ringmo. Légèrement en retrait de la rive sud du lac Phoksundo, le village de Ringmo est le dernier avant de vous engager dans le haut Dolpo. Les maisons sont essaimées au milieu des champs, quelques stupas qu’on croirait sortis de Tintin au Tibet entourent le village.

Marche : 4 heures, +700m/-180m

Jour 8. Journée d’acclimatation autour du lac Phoksundo

Jour 9. Ringmo au camp du lac Phoksundo (3730m)

Tout au long de la journée selon son exposition, le lac Phoksundo prend des couleurs captivantes ; turquoise, émeraude par endroit. Cette journée est idéale pour profiter de toutes les lumières sur le lac ainsi que visiter le village et le monastère de Ringmo ou la tradition de Bön, religion préexistante au bouddhisme, est toujours pratiquée en même temps que le bouddhisme. Les falaises qui tombent dans le lac sont aussi impressionnantes. Le lac s’est formé suite à l’effondrement d’une partie de la montagne, mais selon une légende, il en serait autrement… voir sur la page du lac Phoksundo.

Marche : 6 heures, +750m/-690m

Jour 10. Camp du lac Phoksundo à Kang La Phedi (4650m)

Cette journée relativement courte est votre véritable montée en altitude. C’est par une gorge étroite que vous rejoignez le camp de base du Kang La, premier col de la traversée Dolpo-Mustang. Il faut traverser plusieurs fois le torrent au milieu des blocs, selon le niveau de l’eau certains passages nécessitent d’enlever les chaussures, les sandales sont de rigueur. Dans votre dos, les faces Est du Kanjiroba, une longue crête à plus de 6000m. Cette fois, vous quittez la végétation et basculez dans un environnement minérale que vous ne quitterez qu’à l’arrivée dans la kali gandaki. La lenteur de votre marche conditionne votre acclimatation et la qualité de la nuit que vous passerez, alors ; « bistaré inus » (marchez lentement)…

Marche : 5 heures, +960m/-40m

Jour 11. Kang La Phedi à Shey Gompa (4350m)

Vous franchissez aujourd’hui votre premier col à plus de 5000m d’une bonne série, la lenteur de votre progression est d’autant plus importante. Au petit matin, le lever de soleil vous réserve déjà une belle surprise, le Kanjiroba est en feu, les flutes qui descendent à son glacier s’enflamment puis rapidement renvoient une lumière éblouissante au cours de votre progression de la première pente raide. Les plies de roche sont déroutants et régaleront les géologues, les affleurements sont ici nombreux.
Le Kang La culmine à environ 5360m et découvre sur cette partie du Dolpo le début du plateau tibétain. La traversée de ce col est un moment fort du trek, car vous basculez de la partie Himalayenne au plateau tibétain. Dans votre dos, les crêtes effilées du Kanjiroba, devant un horizon de sommets arrondis tibétain. C’est une des particularités de ce grand trek Himalayen, vous alternerez entre Népal et Tibet, Himalaya et plateau tibétain.
La descente est longue à travers une vallée ouverte et à l’arrivée à Shey Gompa, le sentiment d’être à une des extrémités du monde. Sur votre gauche, la montagne de cristal domine un peu plus haut.

Marche : 6 heures, +740m/-1040m

Jour 12. Acclimatation à Shey Gompa et monastère de Tsakang

Le monastère de Shey Gompa surplombe la confluence (Samdo en tibétain) de deux rivières. Celle arrivant du Kang La que vous avez longez hier et celle que vous longerez demain en direction de Saldang. La quantité de murs à mani, murs aux pierres sculptées de prières est impressionnante. Le monastère en est entouré. Les montagnes aux couleurs douces, le chorten sud du monastère aux airs de « Tintin au Tibet », sur les vallons opposés les yaks qui paissent, vous êtes au cœur du Haut Dolpo, isolé.
Le monastère de Tsakang est assez proche, une heure et demie est suffisante pour vous y rendre. Accroché à la montagne il impressionne autant par sa situation que le bâtiment lui-même. En balcon dans la falaise qui domine la gorge, le monastère est actuellement seulement occupé par un ermite et le lama reste à Shey Gompa. De Tsakang, le regard porte sur les sommets et la rivière qui se perd dans une gorge profonde. A cette altitude, le monastère en nid d’aigle donne à coup sûr le recul nécessaire pour atteindre un état méditatif.
La saison d’estive touche à sa fin au Dolpo et les derniers campements ne tarderont pas être démontés pour rejoindre Saldang. Les bharals sont nombreux dans cette région et vous devriez en observer.

Marche : 4 heures, +400m/-400m

Jour 13. Shey Gompa à Tora (environ 4100m)

Le sentier en lacet nous conduit à un col relativement bas, sous les 5000m, au milieu de ces collines pastorales où le yak est maître.

Marche : 7 heures, +1350m/-1100m

Jour 14. Tora à Bhijer et Nengla Phedi (environ 4200m)

Au-dessus de Tora, le sentier monte à un col à un peu plus de 4400m et nous descendons au village de Bhijer, éloigné de tout. Les maisons ressemblent à te petites forteresses surmontées de terrasses, une architecture particulière.

Vous quittez la vallée de Bhijer pour reprendre la vallée qui mène à Saldang.

Marche : 6 heures, environ +500m/-600m

Jour 15. Nengla Phedi à Saldang (3860m)

Nous partons pour un nouveau col à 5000, une montée régulière qui devient plus raide à la fin avant d’atteindre les 5380m du Nengla La. La vue se dégage progressivement à la descente sur les falaises qui oscillent entre le gris, jaune et légèrement ocre. Nous descendons sur le gros village de Saldang, un village étalé sur l’ensemble des pentes qui descendent à la rivière.

Marche : 7 heures, +1280m/-1620m

Jour 16. Saldang à Riko (4200m)

Dans la vallée, c’est une longue remontée de la vallée qui vous conduit à traverser des villages en rive gauche puis un peu plus haut toujours le long de la rivière nous arrivons à Riko. A la tombée de la nuit ; il est possible d’observer les bharals qui viennent boire. Les males portent de larges cornes aussi grosses que celles de bouquetins, alors que celles des femelles sont beaucoup plus petites. Le pelage d’été est assez court. La caractéristique de ces caprins outre leur habitat d’altitude est la couleur de leur pattes, noires sur la partie inférieure avec des traits blancs au niveau des articulations.

Marche : 4 heures, +470m/-150m

Jour 17. Riko à Jeng La Phedi (4610m)

Désert d’altitude, vous traverserez peut-être encore un ou deux alpages mais la saison touche à sa fin, le froid commence à mordre et les tentes des nomades sont en train d’être pliées.
Les gypaètes après une période de vulnérabilité sont à nouveau très présents, vous pourrez en observer dans cette région.
La longue vallée vous fait retourner au sud, en direction de l’Himalaya.

Marche : 5 heures, +470m/-60m

Jour 18. Jeng La Phedi à Tokyu (4280m)

Le Jeng La est à la fois moins haut que les cols précédents, seulement 5130m !!! Mais aussi moins raide, de plus vous bénéficiez maintenant d’une bonne acclimatation. Lentement, au rythme de vos pas mesurés la ligne d’horizon s’aplatit puis reprend du relief vous faisant découvrir les cimes lointaines d’un géant de l’Himalaya, le Dhaulagiri.
Vous profitez pleinement de la large vallée qui descend sur Dho Tarap, le chef-lieu du Dolpo. Une descente qui déroule.
Dans les falaises à mi-chemin sur votre gauche un nid d’aigle a été observé. Les gypaètes sont aussi assez fréquents dans cette vallée. Les sommets se redressent, vous êtes à nouveau en Himalaya.
Dans le village de Tokyu, on ne se sent pas plus au Japon (Tokyo) qu’au Népal. Lorsqu’on parle avec les villageois, ils disent qu’ils vont au Népal quand ils parlent de leur séjour hivernal à Kathmandu. Bref, la capitale est bien loin.

Marche : 5 heures, +600m/-930m

Jour 19. Tokyu à Pang La Phedi (4490m)

A Tokyu, le petit monastère est celui du Lama principal de la vallée de Dho Tarap, le lama le plus important du Dolpo. Un portrait télévisuel a été présenté sur une chaîne française de ce jeune lama. Il vit en Inde et vient quelques fois à Tokyu, son père garde les clés du monastère et vous le fera visiter.
La journée de marche commence par une descente agréable de la vallée de Dho Tarap. Dho est le village principal du Dolpo. Situé à plus de 4000m, la vie y est très rude en hiver, mais ces dernières années la Yarsa Gompa modifie l’économie et même le mode de vie des habitants de Dho Tarap. Le village se remplit à la saison de la cueillette de milliers de personnes venues récolter le fameux champignon. L’été 2014 a révélé de fortes tensions entre les habitants, les cueilleurs de l’extérieur et la police. Pour les Dho Pa, cette manne leur permet de construire de nouvelles maisons et d’acheter des produits chinois en échange de la précieuse Yarsa Gompa.
L’école de Dho est le fruit de nombreuses années d’engagement d’une association française, Action Dolpo, qui a développé cette école avec l’implication du village et la participation du gouvernement. Si elle est ouverte lors de votre passage, vous pourrez voir l’organisation et voir le bâtiment bioclimatique et la serre qui a été demandée ensuite par tous les habitants de Dho pour un véritable changement du quotidien en hiver. En effet, les nombreuses serres que vous pouvez voir sont utilisées l’hiver comme lieu d’habitation, permettant d’économiser les bouses de yaks qui servent à amender la terre.
Sorti de Dho, vous prenez la vallée à l’Est qui vous conduira au Pang La.

Marche : 5 heures, +420m/-210m

Jour 20. Pang La Phedi à Yak Kharka (4950m)

La vallée est étroite, le camp austère, minéral et ce matin, le froid mort pour l’ascension raide de ce col. L’acclimatation et le passage des trois précédents cols seront vos meilleurs atouts pour gravir le Pang La. A 5450m, c’est maintenant le point le plus haut que vous ayez franchi et la vue depuis le col est encore une fois époustouflante. Une nouvelle fois, cette sensation de basculer de l’Himalaya au plateau tibétain. Le relief est plus doux vers le nord mais aussi complétement désertique. En y prenant garde, des troupeaux de Yaks, piqueté noir sur la montagne pelée, sont visibles sur les pentes. La vallée vous plonge dans ces grands espaces, le col semble proche mais inaccessible. Ça tombe bien, vous posez le camp avant sur un alpage de yak, on devrait parler d’himalayage !!!

Marche : 6 heures, +1060m/-600m

Jour 21. Yak Kharka à Charka Both (4500m)

La nuit a été fraîche et pour cause, à pratiquement 5000m, même à la sortie de l’été, les températures mordent. Seuls quelques yaks défient encore le froid en allant paitre un peu plus haut.
Le Mola La est légèrement au-dessus de 5000m mais n’a rien à envier à ses ainés. La vue sur tout le massif du Dhaulagiri est magnifique, en premier plan, la vallée de Chakra Both avec sa vallée orientée est-ouest offre de généreuses terrasses au village.
En montant de quelques dizaines de mètres sur la crête à votre droite, le Dhaulagiri se dévoile un peu plus et à sa droite au fond de la vallée qui part plein sud, le Dhaulagiri II. Bien que ne faisant pas partie du cercle fermé des 8000m, il en est assez proche avec 7750m.
Vous partagez les pentes avec les troupeaux de chèvres de l’Himalaya et les yaks.
Charka Both est un ancien village, on le comprend rapidement en visitant la vieille partie de la ville qui se protège du vent par ces ruelles étroites, les cours fermées et la hauteur des maisons. Village du bout du Dolpo qui nous parait loin de tout mais qui pour les villageois n’est qu’à deux jours de Jomsom, il en faudra cinq à notre caravane !!!

Marche : 6 heures, +460m/-910m

Jour 22. Charka Both à Wari Kharka (4680m)

Le sentier longe la magnifique Charka khola aux eaux transparentes ; quelques murs à prières plus loin, vous la traversez. Puis c’est la Thasan khola que vous franchissez pour la remonter jusqu’au camp en rive droite. On peut voir sur le chemin des traces qui pourraient bien être celle du léopard des neiges. Ce n’est pas le seul prédateur dans la région, on trouve également des loups mais l’empreinte assez arrondi vu lors des précédents treks laisse à penser que ce serait plutôt le léopard des neiges qui cohabite dans ces hauts plateaux avec les bharals et les yaks.

Marche : 5 heures, +400m/-220m

Jour 23. Wari Kharka à Niwar phedi (environ 5000m)

Aujourd’hui, le chemin remonte également assez haut pratiquement jusqu’au col. Selon la progression, nous établissons le camp à environ 5000m juste avant le col du même nom, le Nirwa pass qui forme un vaste alpage. Ce sera votre nuit la plus haute du voyage.

Marche : 4 heures, +420m/-100m

Jour 24. Niwar phedi à Golchan Khola (4440m)

Trek, trek, trek etc. C’est une longue journée même si nous sommes maintenant tous parfaitement acclimatés et que le camp précédent a mieux équilibré les étapes. Les premiers rayons du soleil sont particulièrement appréciés ce matin. Un peu plus haut toujours des yaks qui semblent chercher la fraîcheur…
L’approche du Golchan La se fait par un premier col, le Niwar La, qui est très large et ne sera pour vous que le début de la rampe pour monter au Golchan La, le col le plus haut de votre itinéraire à 5540m.
Face à vous au sud, la Hidden vallez qui descend du camp du camp de base du Tukuche, une des étapes du tour du Dhaulagiri. Le passage du Golchan La marque aussi votre arrivée au Mustang et le retour en Himalaya et aux reliefs plus accidentés, une réalité que l’on comprend dès la descente du col. Le sentier plonge littéralement avant de se redresser pour un autre col et à nouveau une descente très très raide dans du schiste. Malgré l’acclimatation, l’importance des dénivelés et le terrain en font votre grosse journée du trek. Cette journée marque notre sortie du Dolpo, du moins du Dolpo géographique.

Marche : 6 à 7 heures, +790m/-1290m

Jour 25. Golchan Khola à Sangda (4030m)

Le paysage à bien changé, la vallée de Sangda est très découpée, il vous faut contourner de nombreux vallons pour rejoindre ce village balayé par le vent. Le Tashikang, loin des géants à 6386m n’en reste pas moins impressionnant depuis Sangda que son glacier domine. Le village resserré a pris la couleur grise des roches, un mimétisme qui le dissimule dans cet univers minéral.
Les habitants du village migrent dans le village d’en face l’hiver pour être exposé au sud. Vous devriez arriver juste avant leur départ.

Marche : 5 heures, +520m/-930m

Jour 26. Sangda à Phalyak (3430m)

La dernière grosse journée du trek sera aussi longue, car les vallons restent très profonds et semblent interminables. Mais vos efforts ne seront pas vains, un des plus beaux panoramas himalayens se découvre à vous un peu plus à chaque passage de crête et bientôt vous voyez tout le Mustang jusqu’au Tibet, le massif des Damodar, en face de vous le Khatung Kang et le Yakawa Kang deux sommets de plus de 6000m qui encadrent le fameux Thorong La. A votre droite toute la chaîne des Annapurna, Tilicho peak, Nilgiri, Annapurna I, c’est presque une coupe de l’Himalaya au plateau tibétain que vous avez sous les yeux. On comprend depuis ce nid d’aigle la composition géologique du Mustang, un effondrement tout à fait à part dans la géographie himalayenne et on se prend à imaginer le formidable glissement qui a créé ce paysage et la gorge de la kali gandaki.
Les gypaètes sillonnent ces falaises à la recherche de proies et contribuent encore un peu plus à cette impression d’immensité et de pureté que dégage ce paysage. Le plus dur sera sans doute de descendre. Phalyak est un village dans le parc des Annapurna mais en-dehors du circuit.

Marche : 7 heures, +1050m/-1650m

Jour 27. Phalyak à Jomsom (2880m)

La traversée Dolpo Mustang touche à sa fin. En passant par le village de Dhagarjung, vous montez au dernier col du trek qui offre aussi un panorama un peu plus bas mais également exceptionnel sur l’Annapurna et dans votre dos le Mustang qu’il va falloir définitivement quitter. Jomsom en bas sent déjà la modernisation, à commencer par le relais téléphonique et les camions que l’on voit circuler dans le lit de la kali gandaki. Le sentier plonge littéralement, alors après un si long trek on peut aussi opter par une version plus tranquille pour les genoux en par la vallée et éventuellement faire deux groupes.

Marche : 3 heures, +200m/-750m

Jour 28. Vol Jomsom – Pokhara puis Pokhara – Kathmandu

Le trek est bien terminé et Jomsom est déjà un avant-goût de la vie urbaine. Le retour en avion à la capitale népalaise est moins contraignant dans la mesure où la piste peut toujours constituer une solution de repli en cas d’annulation du vol entre Jomsom et Pokhara. Le vol entre Pokhara et Kathmandu étant lui moins conditionné par la météo. Entre Jomsom et Pokhara, vous volez entre deux sommets de plus de 8000m, l’Annapurna et le Dhaulagiri, un vol mémorable. Nuit à l’hôtel à Kathmandu.

Jour 29. Journée libre à Kathmandu

Les sentiers de trek, les yaks, les stupas et leurs drapeaux à prière sont loin déjà mais bien présent dans notre mémoire. Arrivé à Kathmandu on semble déjà dans un autre monde, un autre pays. Pourtant, bien au Népal mais le rythme est déjà tellement différent, alors entre le trek et la maison, Kathmandu est un sas d’acclimatation à la vie moderne.

Jour 30. Départ de l’aéroport de Kathmandu

Jour 31. Arrivée en France

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