TOUR DU SAIPAL

Tour du Saipal, complètement à l’Ouest

POINTS FORTS DU TOUR DU SAIPAL : 

  • Une création Tribeni. Nous avons imaginé ce trek sur carte et l’avons reconnu en 2018
  • Un trek inédit à l’ouest du Népal
  • La rencontre des ethnies particulières de la région, entre autres les Takhuri
  • La traversée d’un col magnifique et étonnant avec ses aiguilles, le Rato la à 5100m
  • Des vues impressionnantes sur le Saipal et des vallées immenses
  • L’étonnante rencontre des chèvres porteuses et de leurs sacoches tissées

NIVEAU

PÉRIODE

CONFORT

Groupe de 5 à 8 personnes

Hors vol international

Notre enthousiasme pour le tour du Saipal

Le tour du Saipal est un trek résolument exploratoire à l’extrémité occidentale du Népal. Cette région a été peu explorée, certaines vallées sont parmi les plus sauvages du pays. Nous sommes précisément allés défricher ces vallées isolées où même les habitants du coin s’aventurent rarement.Ce tout nouveau trek est né d’une idée simple : faire le tour du Saipal, l’un des deux plus hauts sommets de l’ouest népalais, un beau prétexte pour également découvrir les villages accrochés aux pentes qui parsème la région.
Loin de Kathmandu, cette zone est méconnue. Même Delhi est plus proche que Kathmandu. Il faut donc un long vol domestique et deux demi-journées de jeep pour rejoindre notre point de départ.  Nous commençons par découvrir des villages typiques de l’ouest où il n’est pas rare de voir encore de grandes maisons communautaires. Un habitat particulier à cette région. Souvent, une étable constitue la partie basse décaissée de la maison et une demi-douzaine de marches permet d’accéder à la partie habitable. L’autre particularité ce sont les chèvres porteuses.

En effet ici, ce sont des troupeaux de chèvres équipés de sacoches tissées qui acheminent le riz et les lentilles dans les villages supérieurs de Kada et Dhuli.  Rapidement, les maisons laissent place aux alpages et aux fameux kharka, camps semi permanent constitué de simple mur de pierre sur lesquels ils placent des bâches pour la saison estivale.  Sur la première partie de notre trek, nous suivons un itinéraire bien fréquenté par les villageois qui échangent plus facilement avec le Tibet qu’avec la vallée de Simikot, notre objectif final. Le commerce passe par un haut col pour rejoindre le Tibet et nous passerons juste à côté. Pour autant, il ne faut pas s’y tromper, un chemin fréquenté et « facile », selon les népalais, cache quelques surprises. Les sentiers réservent des déclinaisons parfois très importantes et, même s’ils sont plutôt larges, ils ne tolèrent pas un écart.

Un col inédit, à deux pas du Tibet

Le Rato La, le premier col est à un peu plus d’un kilomètre à vol d’oiseau du Tibet. Il est pratiquement inconnu des locaux, ne fait pas partie de leurs passages habituels et les questions à son sujet lors de la reconnaissance sont restées sans suite. Il nous conduit dans une vallée coupée du monde où seulement quelques rares troupeaux peuvent parfois arriver. C’est le domaine du renard et de l’ibex.
Quelques journées hors du temps, suspendues entre les vallées népalaises et le plateau tibétain et un second col, un peu plus parcouru celui-ci nous, amène au pied d’un des géants de cette partie de l’Himalaya, le Saipal, qui domine la région de ses 7000m et de sa longue arête sommitale.

    ITINÉRAIRE DU TOUR DU SAIPAL : 

Jour 1. Départ pour le Népal

Jour 2. Arrivée à Kathmandu et transfert à l’hôtel

 

Jour 3. Vol Kathmandu – Dhangadi puis jeep pour Dadeldhura

Nous quittons Kathmandu pour un superbe vol d’une heure trente environ à destination de Dhangadi. C’est une ville tout à fait au Sud-Ouest du Népal, dans le Téraï. Nous continuons ensuite par la route en jeep jusqu’à Dadeldhura, une ville accrochée aux premiers contreforts himalayens, les monts Mahabarath. Nuit en hôtel simple.
Vol : 1 h 30 de vol, jeep : 6 heures

Jour 4. Dadeldhura à Chainpur

Tôt le matin, nous repartons en jeep. Selon l’humeur de la mousson cette seconde partie de route qui peut s’avérer être transformée en piste par endroits. Chainpur est un bourg relativement important puisqu’il est le lieu de marché pour les villages.

Jours 5 à 9. De Chainpur à Dhuli (2650m)

Nous remontons la rivière Seti qui arrive des bassins versant frontières avec le Tibet. Les villages deviennent au fur et à mesure de nos étapes plus petits. L’accueil a été inoubliable lors de notre reconnaissance à proximité de l’hiver. Les habitants n’ont pas l’habitude de voir des trekkeurs s’engager dans cette vallée. Pourtant la longue vallée reste assez fréquentée en raison d’un col relativement facile avec le Tibet. Les caravanes de mules et chevaux arrivent à passer une grosse partie de la vallée pour le commerce.

Nous devons aussi passer un col modeste mais raide pour éviter une gorge étroite. La première partie correspond également à un accès au camp de base sud du Saipal. Comme souvent au Népal, le camp de base sud du Saipal est plutôt réservé aux alpinistes chevronnés.

Marche : entre 5 à 7 heures, max 1500m de dénivelé

Jours 10 à 13. Dhuli à Camp du Tibet (4500m)

Dans cette section, la vallée commence à s’élargir davantage et propose des bifurcations sur des vallées secondaires. Le sentier nous réservera un passage légèrement exposé et raide à la montée puis la même chose à la descente. Il faut avoir le pied montagnard. Cette partie supérieure est également celle des alpages.

Autour de nous, les montagnes enneigées sont de plus en plus visibles et ce qui frappe par rapport aux régions habituelles du Népal, c’est le côté alpin de ces montagnes. Bien que les points culminants de l’ouest du Népal ne rivalisent pas avec ceux des régions habituelles, les sommets sont assez raides et l’ambiance alpine. Passé quelques Kharka, nous établissons le dernier camp avant le col dans une magnifique prairie à un jet de pierre du Tibet. Le Saipal n’est plus très loin.

Marche : 5 à 6 heures par jour, max par jour +1000m/-700m

Jours 14 à 19. Camp du Tibet à Karangkharka (3700m), deux cols au nord du Saipal

Pendant ces 6 jours, vous serez véritablement hors du temps. Je n’ai jamais vu de vallée si isolées. Pendant notre reconnaissance, à deux nous avons vécu ces 6 jours comme une incroyable parenthèse avec pour seuls voisins les renards, les bharals qui nous surveillaient de loin et les vautours.

Il faut passer deux cols très isolés. Le premier n’est pas nommé sur les cartes, nous n’avons pas vu de trace de chemin, c’est du hors sentiers pur. Un passage légèrement exposé à la montée demande un peu d’attention pour contourner les magnifiques aiguilles rouges qui se dressent au milieu du col. Un passage assez stupéfiant. Nous retrouverons d’ailleurs cette veine d’un rouge rosé dans les paysages de la descente du col. Et c’est également à la descente que nous avons la première vue proche sur le Saipal.

Toujours en descendant, il ne faut pas trop se précipiter, nous avons dû chercher le passage qui contourne une belle cascade. Nous sommes enfin dans ces vallées entre deux cols déjà complétement isolés, entre passage proche des rivières et passages en balcon, notre sentier alterne. Les vues sur les sommets satellite du Saipal aussi. Nous finissons par remonter une longue vallée fréquenté par les troupeaux du village de Chala qui bascule sur l’accès au camp de base nord du Saipal. Sauf météo particulière, l’accès ne pose pas de problème. Un très gros cairn marque le passage. La descente est en revanche raide pour rejoindre la vallée de Chala.

Marche : 8 heures par jour max., cumul +3350m/-4150m, déniv. Max. par jour +800m/-1250m

Jours 20 à 23. Karangkharka à Simikot (3000m)

Nous avons un dernier col à passer mais avant de retrouver la civilisation. Pour cela, c’est par un chemin en balcon que nous sortons de la vallée qui fait l’accès au camp de base nord du Saipal. Les vues sur le Saipal, sont spectaculaires. Les premiers Yaks font leur apparition dans les pentes signe de à proximité des villages.

Puis, il faut descendre en fond de vallée pour traverser une rivière et passer sur le versant opposé. Les sentiers sont maintenant larges ; sur certaines sections ce sont même des pistes de montagne mais qui ne voient pas beaucoup de pneus. De l’autre côté du col, c’est la vie, les villages de l’ethnie Takuri qui ont colonisés les pentes faisant face à Simikot. Nous traversons cette fois la fameuse Karnali déjà assez grosse à ce niveau et d’un impressionnant turquoise.

Marche : 8 heures max., déniv. Cumulés +3850m/-3450m, max. +1350m/-1300m

Jour 24. Vols Simikot – Nepalgunj – Kathmandu

De Simikot à Nepalgunj nous survolons une large partie de l’Himalaya pour retrouver le Teraï, le plat pays népalais. Il ne fait pas exception aux vols de montagne au Népal, donc les conditions météo sont essentiel pour que le décollage. Puis, nous enchaînons avec un autre long vol en direction de la capitale népalaise cette fois.

Jour 25. Journée de sécurité

Journée de sécurité en cas d’annulation du vol Simikot – Nepalgunj.

Jour 26. Départ de l’aéroport de Kathmandu

Jour 27. Arrivée en France

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