Intégral Népal #2 – Kathmandu – Darjeeling
Transhimalayenne en Royal Enfield, Kathmandu – Darjeeling
POINTS FORTS DE LA TRANSHIMALAYENNE EN ROYAL ENFIELD :
- Itinéraire inédit de transhimalayenne, oubliez le goudron
- Traversée de la moitié du Népal, l’est sauvage jusqu’à Darjeeling
- Crête de 100 km sur les contreforts de l’Everest
- Vue sur l’Everest
- Visite des champs de thé et de Darjeeling
- Transhimalayenne compensée carbone
- Enchainement possible des deux voyages – 26 jours
Notre enthousiasme pour votre transhimalayenne en Royal Enfield
C’est le second chapitre de la transhimalayenne intégrale du Népal. Un road trip inédit que l’on vous propose avec la Himalayan, un 410cc ou 450cc rustique et confortable de Royal Enfield. Pour cette seconde partie de la transhimalayenne intégrale du Népal vous partez de Kathmandu et continuez même un peu en Inde jusqu’à Darjeeling. Vous alternez les passages en plaine et en crête. Dans la plaine du Teraï, on est un peu en Inde puis la piste retourne en altitude et on a l’impression de changer de pays. Vous une vue panoramique face à l’Everest. Au fils des kilomètres les paysages évoluent, la végétation devient plus dense, plus généreuse à l’approche de la région de l’Ilam et enfin vous arrivez à Darjeeling avec la vue sur le Kangchenjunga, 3ème sommet le plus haut de la terre.
ITINÉRAIRE DE LA TRANSHIMALAYENNE EN ROYAL ENFIELD
Itinéraire détaillé jour par jour fournit à la réservation
Jour 1. Départ pour la transhimalayenne en Royal Enfield
Jour 2. Arrivée à Kathmandu et transfert à l’hôtel
Arrivé à Kathmandu, nous vous accueillons à l’aéroport pour vous conduire à votre hôtel et faire le briefing.

Un Tata et des poules, voilà l’ambiance de la piste pendant la reco de la transhimalayenne népalaise
Jours 3 à 5. Un petit air d’Inde
Cap au sud. En passant par un joli village tout à fait représentatif de la campagne népalaise où vous vous sentez comme à la maison, vous allez tranquillement en direction du Téraï. Le Téraï à un petit arrière-goût d’Inde, la douceur en plus. C’est un col avec une magnifique route en lacets, comme dans nos Alpes, qui vous fait basculer par-dessus la chaîne des Mahabarath du côté du continent indien. De ce col, on distingue au nord les hauts sommets, au sud la vaste plaine indienne. Cette portion de route a été financée et construite sous la direction du gouvernement japonais. Autant dire que cette parenthèse de 2 jours est anachronique dans notre transhimalayenne. Ce tronçon vous donne l’impression d’être dans les Alpes. Mais, on reste au Népal, il reste quelques pièges, on croise des camions Tata et si vous prenez le temps de vous arrêter, vous verrez surement des singes langur dans les arbres.

La plus belle portion de la transhimalayenne, une route faite par les japonnais
Jours 6 et 7. Face à l’Everest
Petit historique, en 2014, nous avons sans doute été le premier véhicule, avec une bullet 500cc, à relier deux gigantesques vallées de l’Himalaya par la crête que vous allez emprunter pendant ces trois jours. D’un côté, une vallée qui draine les eaux des glaciers sud de l’Everest, d’un autre côté celle qui entraîne les eaux depuis le plateau tibétain jusqu’en Inde.
Au début, vous serez surpris de trouver dans ce coin reculé de l’Himalaya une route goudronnée ??? Seuls les dieux peuvent accomplir ce genre de prouesse et c’est bien pour des dieux que l’asphalte est arrivé si loin. Vous visitez une grotte sacrée qui attire beaucoup de monde.
Mais le plus spectaculaire de cette partie de transhimalayenne pour nous autres impies se sera plutôt le bivouac face à l’Everest. La piste est tortueuse et chaque été la mousson ne l’épargne guère, notre bivouac sera donc conditionné par l’état de la piste.

La mousson oblige un perpétuel travail sur la piste, ici la pelleteuse a utilisé le dos du godet pour le passage de la Royal Enfield!!!
Jour 8. Dans les champs de thé
Changement de décors, après les terrasses de maïs, moutarde et sarrasin, vous arrivez au pays du thé. Des collines et des collines arrondies pas la culture régulière des théiers taillés de prêt. C’est l’occasion de visiter une fabrique de thé dans cette région où peu de touristes arrivent et où le thé est tout aussi bon qu’à Darjeeling sans en avoir le côté ultra mercantile.
Pour qu’il y ait du thé, il fut de la pluie, beaucoup de pluie alors dans ce secteur, il est possible bien que nous soyons en saison sèche que la pluie s’invite ou mouille un peu le terrain et rende le pilotage un peu plus technique.

Lors de la toute première reco, on passait en bac !!! Maintenant, il y a un pont.

Les champs de thé népalais
Jour 9. Darjeeling
Vous changez de pays aujourd’hui en passant en Inde. La frontière est une formalité, il faut cependant plier devant le flegme et la nonchalance coutumière des douaniers sans compter une petite dose de paperasse administrative qui même préparée à l’avance oblige à quelques courbettes devant les zélés. En quelques kilomètres, l’ambiance change radicalement. On sent en Inde une densité humaine prenante, il faut également adapter la conduite à ce nouvel environnement.
A l’approche de Darjeeling, la route en lacets est un peu piégeuse à cause du « Toy train », ce petit train croise en permanence la route sans passage à niveau comme on peut l’imaginer. Mais le véritable piège n’est pas d’éviter le train mais de passer autant que possible à la perpendiculaire des rails lisses comme une peau de nouveau-né.
A Darjeeling, dans ce pot de chambre de l’Inde on croisera les doigts pour la vue sur le Kanchenjunga, troisième sommet le plus haut du monde et un massif énorme. L’ambiance coloniale de l’ancien empire britannique semble s’être installée pour toujours à Darjeeling, murs décatis et maison de bois colorées et champs de thé. C’est l’étape finale de votre transhimalayenne népalaise.

Le fameux « Toy train » de Darjeeling
Jours 10 à 13. Retour au Népal et à Kathmandu
Vous connaissez la route, on repasse par le poste frontière et direction Kathmandu par la route du sud cette fois.
Vous pourrez visiter Janakpur et son magnifique temple de Janaki dédié à la déesse Sita, bref on rentre dans tout ce que notre imaginaire occidental raconte de l’Inde. Une dernière journée de route vous fera arriver par un col au nord de Kathmandu.

La plaine du Téraï et le transport de marchandises toujours surprenants