BALCON sauvage des ANNAPURNAs

Au pied des Annapurnas dans les forêts de rhododendrons

POINTS FORTS DU BALCON DES ANNAPURNAS : 

  • Des villages hors sentiers avec des maisons séculaires
  • Les forêts de rhododendrons
  • Les panoramas sur le Lamjung, Manaslu, Machapuchre
  • Loin des sentiers classiques
  • Un resort confortable à la fin de votre trek

NIVEAU

PÉRIODE

CONFORT

Groupe de 5 à 8 personnes

Hors vol international

Notre enthousiasme pour votre balcon des Annapurnas

Le balcon des Annapurnas a toujours été le premier trek de découverte au Népal, le trek des panoramas. Il est depuis plusieurs années victime de son succès. Nous avons donc cherché une alternative, un balcon sauvage des Annapurnas, plus sauvage et avec moins de monde…
Le Lamjung Himal est en revanche, peu connu, il a le défaut de ne pas passer la barre des 7000m, à 17 mètres près… Les sentiers ont donc suivi la logique des sommets, celle des chiffres, pour installer leur notoriété. Poon Hill est ainsi devenu d’une densité touristique impressionnante en pleine saison. Une horde de trekkeurs prennent d’assaut ce point de vue au petit matin. Pour éviter ce best of des panoramas, Kopra Danda puis Mohare Danda ont pris le relais mais avec rapidement les mêmes travers. Notre itinéraire est l’exact contre-pied. Les itinéraires sur-fréquentés sont à l’ouest, nous sommes donc allés à l’Est sur d’anciens sentiers qui ne sont pas moins surprenants. Vous y verrez des panoramas, isolés, sauvages et spectaculaires sur les plus hauts sommets, le Manaslu, le Lamjung, le Machapuchre et les Annapurnas.
La contrepartie de cette quasi exclusivité et des très beaux villages que l’on traverse est qu’il faut dormir sous tente car il n’y pas d’infrastructures, pas de lodges. C’est même sans doute le véritable critère. S’il n’y pas de lodge, c’est bien que vous êtes hors sentier.
C’est aussi la raison pour laquelle on termine le trekking par un beau lodge tenu par un de nos amis à Ghachowk.

    ITINÉRAIRE DE VOTRE BALCON DES ANNAPURNAS : 

Jour 1. Départ de France pour le balcon des Annapurna

 

Jour 2. Arrivée sur Kathmandu et transfert à l’hôtel

Nous vous accueillons à l’aéroport et vous conduisons à votre hôtel pour le briefing, le voyage peut commencer.

 

Jour 3. Kathmandu à Ghalegaon (2100m)

Premier jour de notre trek sur les balcons des Annapurnas : environ 6H00 du matin, réveil, le départ pour un trek est toujours matinal. Ce rythme deviendra rapidement naturel, se lever avec le soleil et se coucher peu après lui deviendrons nos repères…
Première rencontre avec votre guide de trek et nous nous mettons en route pour Besi Sahar avec l’équipe complète. Vous faites également connaissance avec le cuisinier et ses assistants, ainsi que les porteurs. A midi, nous nous arrêtons en chemin pour un dal bath. A base de riz et de lentilles, c’est le plat népalais par excellence. Le repas quotidien des népalais, deux fois par jour.
Besi Sahar est le village de départ du sentier classique du tour des Annapurnas. Il est donc tout à fait possible d’y croiser des trekkeurs. Il faut également s’enregistrer auprès du parc des Annapurnas.
On change de moyen de transport pour prendre des pistes népalaises qui s’éloignent du trek classique. Cette fois avec des jeeps, ça sent encore plus l’aventure. La piste donne une idée de la vie en moyenne montagne, selon les saisons elle peut être relativement facile (pour le Népal) ou très accidentée et donc bien secouer. Donc, quel que soit la saison, ce trajet reste un vrai sentier de 4×4. La piste monte pour nous conduire en crête à notre première nuit en camping à côté du village de Ghalegaon.

 

Jour 4. Ghalegaon à Bhujung (1770m)

Montée au beau village en crête de Ghan Pokhara. On apprécie le lieu autant pour la vue incroyable que le village lui-même. Tout cela vaut bien un petit détour. Le sommet du Manaslu est à droite, le massif des Annapurna à gauche, notre premier panorama d’envergure. Ce village gurung s’est installé en crête et jouit d’une vue exceptionnelle sur la chaîne himalayenne.
Puis, nous descendons sur le magnifique village de Bhujung. Ce n’est pas notre itinéraire mais ce gros village étalé sur la montagne en bout de piste nous a séduits. C’est une des plus belles étapes car ce village a vu très peu de trekkeurs. A l’écart du sentier des Annapurna, la vie népalaise glisse sur les années à l’écart des soubresauts du monde. Une des particularités du village est de produire son thé, c’est donc l’occasion de découvrir des champs de thé. L’autre particularité à Bhujung, c’est la récolte du miel sauvage. Les abeilles font sous les falaises de gigantesques essaims en demi-lune que certains villageois viennent cueillir sur de frêles échafaudages en bambou. Il est assez rare de pouvoir manger ce miel. Au printemps, c’est le miel de rhododendrons qui est un peu toxique et euphorisant. Il était utilisé par les chamans.
Bhujung est un village gurung comme une majorité de la population de cette zone. Une des particularités de cette ethnie est de constituer des villages relativement dense. Bhujung en est un bel exemple. Les gurung sont aussi bouddhistes avec parfois dans leur pratique religieuse quelques réminiscences de chamanisme.
On n’est pas là que pour « trekker » et l’étape est relativement courte afin de pouvoir profiter des villages des Ghan Pokhara et de Bhujung. Si vous prenez le temps d’observer les maisons, vous verrez sans doute une maison ronde dans chacun de ses villages. Les maisons rondes ne sont plus construites depuis environ un siècle et rares sont celles qui subsistent. A Bhujung comme à Ghan Pokhara, on peut encore voir une rescapée par village. Pour cette première journée nous empruntons en bonne partie une piste mais elle est peu fréquentée, car c’est l’unique accès de Bhujung, en bout de piste.

Marche : 2H30, -500m

 

Jour 5. Bhujung à Camp de la clairière (2750m)

Nous quittons le gros village gurung de Bhujung pour plusieurs journées sauvages à travers les forêts de rhododendrons et pour atteindre les belvédères hors sentier des Annapurnas. La première partie est raide, étroite, parfois difficile à trouver et glissante. Une petite heure de ce sentier difficile et l’on retrouve un sentier plus facile. Nous prenons un dénivelé raide pour rejoindre la crête. Après la découverte des villages, ce sont maintenant les paysages qui seront les temps forts des journées. Nous avons déjà de très belles vues à travers les rhododendrons sur toute la chaîne du Manaslu. Le camp est installé dans une belle et large clairière.

Marche : 5 heures, +1200m/-100m

 

Jour 6. Camp de la clairière à Joli Kharka (3770m)

Nouvelle étape très sauvage de ce balcon des Annapurnas où l’on traverse des kharka, c’est-à-dire des alpages, en alternant crêtes, clairières et forêts de rhododendrons qui au printemps recouvrent la montagne de fleurs grosses comme la main. Les kharkas semblent bien vides mais il ne faut pas s’y tromper, les habitants des villages viennent l’été et parfois même au printemps faire pâturer leurs troupeaux de moutons et de chèvres dont ils utilisent la laine.
Nous avons baptisé ce kharka, kharka joli tout simplement parce qu’il est très beau.

Marche : 5 heures, +1120m/-100m

 

Jour 7. Joli Kharka à Thulo Tal (4000m)

Le trek repart en crête ce matin pour notre premier passage à 4000m. Le sentier n’est pas évident, il faut bien connaître les lieux pour cette navigation en lignes de niveau sur les contreforts des Annapurna. Ce sentier sauvage et parfois très raide nous emmène jusqu’au déversoir d’un important lac où nous installons le camp.

Marche : 4 heures, +530m/-200m

 

Jour 8. Thulo Tal à Phulu (4050m)

Ce sera sans doute une des plus belles journées du trek. Elle commence cependant par une montée très raide avec très peu de virages. Mais au détour d’une crête, la récompense de nos efforts est là ; en premier plan, le Lamjung qui tutoie les 7000m nous fait face. Une belle montagne ourlée d’un glacier qui semble à portée de main. Plus loin, c’est l’Annapurna sud, le Machhapuchhare, l’Annapurna II et l’Annapurna IV. Puis le sentier glisse vers un immense vallon traversé d’une rivière. Après les forêts, les pentes et les crêtes, cette vallée perchée qui domine les monts Mahabharat (piedmont népalais) semble un petit havre de paix. Les villageois viennent ici l’été faire pâturer leurs troupeaux. Les lynx et chacals ne sont jamais loin, donc des villageois gardent les bêtes avec des chiens. Nous profitons de ces vues pratiquement privatisées, loin de la foule Poon Hill et des balcons des Annapurna. Camp au bord d’un petit lac.

Marche : 5 heures, dénivelés approximatifs +250m/-200m

 

Jour 9. Phulu à Kori (3800m)

Une journée pour le plaisir de rester en altitude, sur la Taunja Danda et avoir le plus de chances possibles de voir les sommets et profiter d’un camp exceptionnel avec une vue impressionnante sur une profonde vallée. Cette journée sera aussi un peu exploratoire. Le matin, nous montons au nord à la recherche d’un point de vue. Comme, c’est seulement notre second passage ici, cette demi-journée est une belle occasion de jouer les explorateurs. Puis, nous partons un peu à reculons de cette vallée suspendue aux pieds des Annapurnas mais un camp magnifique toujours en balcon.

Marche : 3 heures, dénivelés approximatifs +200m/-450m

 

Jour 10. Kori à Tasa Kharka (2400m)

Aujourd’hui, c’est une longue descente vers la vallée, attention les genoux et merci les bâtons. A l’image des précédents jours, le dénivelé est sans compromis. Nous sommes sur des sentiers faits par et pour des népalais, la descente est raide. Le sentier de trek en crête traverse dans un premier temps des forêts de rhododendrons puis des forêts de bambous en direction de la Madi khola, une rivière qui draine une bonne partie du gigantesque glacier sud de l’Annapurna II, l’Annapurna IV et le Lamjung. Nous profitons d’un agréable camp en crête avec la vue sur les sommets de la chaîne des Annapurnas auquel on devient un peu habitué.

Marche : 5 heures, -1400m

 

Jour 11. Tasa Kharka à Sikles (2100m)

Avec la descente en basse vallée, c’est toute la végétation qui s’exprime maintenant. Le village de Sikles est en face, mais la Madi nous en sépare et nous oblige à descendre dans la gorge pour remonter au village. Sikles est un village important et d’ailleurs presque trop après ces journées sauvages, on préférera le camp de Nasko à vingt minutes au-dessus de Sikles, une agréable clairière en position dominante.

Marche : 4H30, +500m/-1000m

 

Jour 12. Sikles à Tara Hilltop (2820m) : balcon des Annapurna version sauvage

On quitte le village pour retrouver les forêts sauvages de rhododendrons. Tara hilltop est un panorama exceptionnel, les Annapurnas I, II, III et VI, l’Annapurna sud aussi, le Lamjung, le Machhapuchhare, le Gangapunra. Finalement, ne serait-ce pas le véritable balcon des Annapurnas ? C’est en tout cas un panorama assez incroyable est très, très loin des foules de Poon Hill et des lodges aux capacités qui dépassent parfois les 100 personnes. Alors on profite d’autant plus de ce camp, loin des sentiers de trek classique.

Marche : 5 heures, +820m/-120m

 

Jour 13. Tara Hilltop à Ghachowk (1270m)

Longue descente vers des vallées plus habitées. Cette fois, la proximité de Pokhara mais aussi la géographie propice aux cultures ont nettement augmenté la densité de population. Le trek touche à sa fin et pour conclure avec un peu de confort, on pousse de l’autre côté de la rivière Seti, dans le lodge d’un ami avec des douches chaudes !!!
Le lieu est particulièrement agréable avec une vue sur le Machhapuchhare et l’Annapurna IV. Si vous n’avez pas de contrainte de temps, on vous conseille de prolonger d’une journée, à flâner dans le village ou faire des petites découvertes entre villages d’ethnie gurung ou brahman.

Marche : 7 heures, environ +200m/-1550m

 

Jour 14. Ghachowk à Pokhara et vol Pokhara à Kathmandu

Retour en jeep à Pokhara puis vol pour Kathmandu.
Comme à Ghachowk, si vous n’avez pas de contraintes de temps, rajoutez une journée à Pokhara. La ville est plus agréable, les rues plus larges et moins bruyantes qu’à Kathmandu. On profite d’un dernier point de vue sur la chaîne des Annapurnas et décollage pour la capitale népalaise.

 

Jour 15. Départ de l’aéroport de Kathmandu

Selon la correspondance et grâce au décalage horaire favorable dans ce sens, vous arrivez sauf mauvaise correspondance ce jour.

 

Jour 16. Arrivée en France

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