DOLPO, LA VOIE DU MILIEU

La juste voie entre bas et haut Dolpo

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POINTS FORTS DE VOTRE TREK AU DOLPO : 

  • Une acclimatation dans la vallée de Dho, la plus habitée du Dolpo
  • Les hauts sommets sauvages du Dolpo, territoire du léopard des neiges
  • Les couleurs incroyables et changeantes du lac Phoksundo
  • Le monastère de Ringmo de la religion Bön sur les rives du lac Phoksundo
  • Les villages de cet itinéraire totalement dans la culture tibétaine
  • Une immense variété de paysages, des terrasses de millet et de blé aux sommets enneigés
  • 18 mai : guide francophone
  • 25 mai : guide anglophone

NIVEAU

PÉRIODE

CONFORT

Groupe de 5 à 8 personnes

Hors vol international

Notre enthousiasme pour votre voyage

Le Dolpo reste un mystère, entre le Népal et le Tibet, c’est un territoire qui reste encore aujourd’hui difficile d’accès. Un trek au Dolpo se mérite, il faut passer par un premier vol sur Nepalgunj, puis l’incertitude du vol sur Juphal avant que l’aventure commence, car oui, c’est bien une aventure que de s’engager dans ces terres cachées. Protégés de l’influence chinoise par la frontière, étranger à la modernisation du Népal en raison de son accès difficile, le Dolpo est un territoire à part. La vie est rude, les hivers très froids, comme sur le plateau tibétain.
Un trek au Dolpo, c’est prendre pied dans une aventure hors du temps, partir loin de ses repères et accepter cette immersion en pays bhotias, les tibétains du Népal. Les yaks sont impressionnants, les maisons massives pour affronter l’hiver et les murs à mani (mur de pierres sculptées de prières) omniprésents. C’est une des régions népalaises où l’on trouve le plus de mur à mani, la religion bouddhiste est un axe majeur de la vie des dolpo pa.
La voie du milieu est un clin d’œil au bouddhisme puisque cet itinéraire n’est ni celui qu’on appelle le bas Dolpo, ni la traversée du haut Dolpo au Mustang. C’est une variante imaginée par le guide Paulo Grobel qui permet de parcourir le Dolpo en faisant le chemin en balcon au-dessus du fameux lac Phoksundo sans pour autant s’engager dans la grande traversée entre le Dolpo et le Mustang.
Au départ du village de Dho, vous partez pour le Kyung la ou Namu La nord et à la descente votre regard se figera sur les eaux changeantes du lac Phoksundo, plusieurs journée avec le fameux lac en vue et une journée magique en balcon de ces eaux turquoises pour rejoindre le beau village de Ringmo avec son monastère de religion Bön. C’est la religion première des tibétains, avant même le bouddhisme.
Période : pour ce trek, nous vous conseillons de privilégier une période à cheval sur la mousson, soit en début, soit en fin de mousson. Pourquoi ? Afin de trouver un compromis entre les paysages verts de cette saison particulière et une météo pas trop pluvieuse. Depuis le début des années 2010, les saisons sont moins marquées et il est difficile de se prononcer sur la période idéale, partir au Dolpo début juin ou début septembre sont de bonnes options.

    ITINÉRAIRE DE VOTRE TREK : 

Jour 1. Départ pour le Népal

 

Jour 2. Arrivée à Kathmandu et transfert à l’hôtel

Arriver à Kathmandu est toujours un moment disons un peu déstabilisant, même pour les « népalophiles ». Il faut rompre avec les codes et habitudes de vie de notre quotidien et se laisser dérouter. A l’aéroport, Haribol ou une personne de l’équipe Tribeni Trek vous accueille et vous conduit à votre hôtel pour le briefing.

 

Jour 3. Kathmandu à Nepalgunj

Ce vol pour rejoindre la région du Téraï au sud du Népal dure un peu plus d’une heure. Nepalgunj est une des principales villes de cette bande népalaise frontière avec l’Inde. Le Téraï est aussi appelé grenier du Népal. Les rivières himalayennes calment leurs eaux tumultueuses dans cette plaine avant de s’écouler plus paisibles et calmes en Inde.

 

Jour 4. Nepalganj – Juphal (2440 m) – Thalagaon (2800 m)

Entre Nepalgunj et Juphal, c’est le vol qui est soumis aux aléas météos et pour lequel il convient d’être humble devant les décisions des pilotes. En cas d’annulation du vol ce jour, la piste permet maintenant de rejoindre Dunaï. La journée à Dho est aussi une journée de sécurité car dans ce cas il faut plusieurs jeeps et une nuit en route.

A votre arrivée à Juphal, tout le monde rejoint le centre de Juphal pour préparer le départ. Une jeep nous permet de rejoindre Dunaï pour commencer le trek. Pour nous une journée courte ; pour l’équipe, la première répartition des charges sur les mules et la mise en trek.

Marche : 3 heures, +600m

 

Jour 5. Thalagaon à Sahartara (2700m)

Comme partout au Népal, les pistes font leur chemin et bien souvent en fond de vallée. Afin d’y échapper et de profiter des vues en crête, nous montons au-dessus du village de Thalagaon. Plus bas, le beau village de Sahartara domine la vallée.

Marche : environ 6 heures, +1000m/-1100m

 

Jour 6. Sahartara à Khanigaon et Laina Odar (3100m)

Entre hameaux et cultures en terrasses, c’est une journée bucolique qui nous approche de la vallée plus encaissée qui mène au village de Dho. D’abord la traversée des belles terrasses de Sahartara jusqu’à la vallée, puis celle de Khanigaon, village qui surplombe également la vallée et où nous faisons un détour.

Marche : environ 4 heures, +850m/-450m

 

Jour 7. Laina Odar à Nawarpani (3500m)

Une journée en montagne russe ou les dénivelés de départs et d’arrivée ne reflètent pas ce qui nous attend.

Marche : environ 6 heures, +1350m/-800m

 

Jour 8. Nawarpani à Lang Khola (3950 m)

Cette fois nous perdons la végétation, c’est au Népal des hautes altitudes que nous commençons à découvrir. La montée se fait plus progressive pour atteindre Lang Khola.

Marche : 5 heures, +650m/-200m

 

Jour 9. Lang Khola – Dho (4100 m)

Cette seconde courte journée est idéale pour gagner de l’altitude en douceur par des paliers doux et plus petits à l’approche de la vallée de Dho. C’est le village principal du Dolpo, bien que le chef-lieu soit à Dunaï. Les stupas à l’entrée de la vallée sont dans la pure tradition bouddhiste. A base carrée, ils sont surplombé d’un bulbe joufflu qui lui-même surmonté d’un toit supporté par des jambages de bois. A l’intérieur, des livres de prières bénis ont été soigneusement disposés et veillent sur les Dolpo-pa.

Marche : 4 heures, +250m/-100m

 

Jour 10. Journée de visite de Dho et de sécurité

La vallée de Dho – Tarap constitue vraiment le cœur du Dolpo. Une association française, action Dolpo, pilote le travail de plusieurs associations de différents pays pour aider les habitants du Dolpo. C’est ainsi qu’a été créé l’école, la Crystal mountain school, qui accueille maintenant plus de 150 élèves jusqu’à la classe 7. Mais ce projet suit également la scolarité des enfants ensuite à Kathmandu et implique les Dolpo-pa qui doivent aussi contribuer au financement ainsi que dans le partage des tâches. Le dispensaire ou les serres sont d’autres volets des actions qui permettent aux habitants de la vallée de rester vivre dans ces vallées isolées où le froid est particulièrement mordant l’hiver. Hiver qui dure d’ailleurs la moitié de l’année. Les maisons sont depuis quelques années devenues plus cossues grâce à la Yarsa Gumpa, une chenille qui se fait dévorer par un champignon. Autrefois appréciée seulement des yaks, quand les sont tombés dessus, forcément, ils ont vu dans cette facétie de la nature un aphrodisiaque… Malheureusement, cette insecte-plante n’amène pas que de bonnes choses avec les convoitises qu’elle suscite. Les bulletins de l’association « Action Dolpo » donne une idée de la vie au Dolpo.

Pour ceux qui souhaitent continuer à marcher un peu, il est possible de partir en direction de l’Est dans la vallée qui conduit à Dhoro gompa.

 

Jour 11. Dho à Thangboche (environ 4600m)

Nous quittons la vallée de Dho par le nord. Près des dernières maisons, le stupa qui semble assez modeste est celle du Rinpoche. Il est venu en 2013 au village et c’est son père qui fait la visite des lieux. Chaque maison illustre le mode de vie des dolpo-pa, quelques cultures autour de la maison ou à proximité, souvent la pomme de terre, l’orge, le sarrasin et le millet mais surtout l’élevage de yaks pour la viande.

On passe devant quelques kharkas, les alpages ou plutôt himalayages devrait-on dire. Les drokpas, tibétains semi-nomades s’installent dans ces hauteurs pour garder les yaks tout l’été. Une grande tente en poil de yak ou la version de l’armée chinoise. Cette dernière commence à être plus rependue. A proximité, un gros mastiff pour défendre le troupeau. Inutile de préciser que ces toutous prennent leur travail de protection à cœur, inutile d’aller trainer les mollets trop près s’il n’y a pas un tibétain à proximité !!! Les yaks sont parmi les plus gros du Népal, parfois bâtés pour le transport du bois ou de denrées, c’est surtout pour la viande qu’on les élève. Un yak vaut plus de 1000 €

Marche : environ 4 heures, +500m

 

Jour 12. Thangboche à Chomju environ (4700m) en passant le Kyung La (5143m)

Thangboche fait partie de ces alpages éparpillés dans les montagnes. L’été les troupeaux sont laissé en alpage, on prend garde de faire revenir les plus jeunes et de les garder à la nuit tant qu’ils n’ont pas une taille suffisante pour faire face au léopard des neiges ou au loup blanc, les deux prédateurs de ces hautes montagnes. Nous quittons ce beau camp pour continuer notre progression vers les Kyung La, une marche sans difficulté si ce n’est la raréfaction de l’oxygène. La végétation souffre également à ces altitudes et le paysage devient éthéré à l’approche du Kyung la. Le maître mot est lenteur, il faut progresser en prenant le temps de profiter de cette immense vallée et le col finit par nous surprendre… « So, so, so, so » Remercier les dieux, rajouter une pierre ou accrocher des drapeaux à prières au chorten du col font parties des traditions en Himalaya. Les cols semblent un peu plus vivants avec ces traces humaines et en même temps elles sont fragiles à ces altitudes, impermanence. La vue depuis le col récompense vos efforts et donne une dimension aux paysages que nous parcourons depuis 9 jours de trek maintenant.

Nous profitons davantage du paysage à la descente surtout avec des vues plongeante sur la vallée de sagar qui rejoint les rives du lac Phoksundo et les cimes enneigées du Kanjeralwa, un 6600m, au loin. Nous établissons le camp à proximité d’un point de vue sur le lac Phoksundo

Marche : environ 7 heures, +750m/-650m

 

Jour 13. Chomju à Phoksundo beach camp (3630m)

De crête en crête, le chemin rejoint le vallon de la sagar khola, qui elle-même se jette plus bas dans le lac Phoksundo. Bien naturellement, nous la suivons. Le léopard des neiges n’est surement pas très loin dans ces vallées isolées et bien peu fréquentées.

Nous établissons notre camp non loin du lac Phoksundo.

Marche : environ 6 heures, +200m/-1270m

 

Jour 14. Phoksundo beach camp à Phoksundo camp (3630m)

La journée commence par une montée assez raide dans la pente, il faut prendre un peu plus de 500m rapidement, puis le sentier offre un beau spectacle sur les couleurs eaux changeantes des eaux du lac. Ensuite en balcon, nous profitons d’une vue du lac Phoksundo dans toute sa longueur avant de descendre vers notre second camp au pied du lac.

Marche : environ 4 heures, +700m/-700m

 

Jour 15. Phoksundo camp à Ringmo (3630m)

C’est de loin la journée la plus spectaculaire du trek. A elle seule, elle pourrait justifier toutes ces heures de marche. Les vues sont incroyables, le sentier monte pour surplomber le lac Phoksundo qui prend des couleurs différentes au fur et à mesure de la montée du soleil et de notre prise d’altitude. Le turquoise parait irréel, tant il est dense. Au passage du point le plus haut, on distingue maintenant les maisons de Rimgmo. Le village est très actif et les champs nombreux autour. Sur les toits, il est fréquent de voir du monde en observation à la recherche d’une personne, les mains en jumelles ou en porte-voix. Pour les labours, ce sont les vaches, ou plutôt les dzos, un croisement de yak et de vache qui sont utilisées. Le tissage fait aussi parti des activités estivales. Il n’est pas rare de voir des femmes tisser les tabliers qu’elles portent à la taille devant les jambes.

Marche : 6 heures, +700m/-700m

 

Jour 16. Ringmo – Chepka (2950 m)

Il faut quitter ce décor magique qui a inspiré Eric Valli pour son film « Himalaya l’enfance d’un chef ». Un col à peine marqué, disons formalité après les deux précédents, puis c’est la grande descente dans la vallée de la Phoksundo Khola. La vallée est magnifique, encore des conifères le long de cette magnifique rivière que nous traversons plusieurs fois jusqu’au village de Chepka.

Marche : 6 à 7 heures, +300m/-1250m

 

Jour 17. Chepka – Juphal (2440 m)

La vallée se rétrécit et elle est nécessairement moins habitée dans cette partie. Pourtant, quelques hameaux se sont installés dès que le terrain dispensait un peu de surface cultivable. Les cultures habituels de montagne mais aussi l’été est la récolte de quelques menues tomates que les habitants font sécher pour les conserver. La constante de cette partie du trek, ce sont les eaux de la Phoksundo Khola qui étincellent dès qu’un rayon de soleil les touche.

A l’approche de Juphal, on retrouve à l’angle d’un toit ou d’un muret, parfois devant un pont les figurines animistes sculptées en bois. Autant, la matinée était sous le signe de la nature, autant l’après-midi est sous celui de la rencontre. Une dernière montée et vous arrivez au bout de votre trek, à Juphal, des airs de petite ville.

Marche : 7 heures, +730m/-970m

 

Jour 18. Juphal – Nepalgunj – Kathmandu

Les pieds vont pouvoir se reposer. Avec les mêmes réserves qu’à l’aller, nous allons à l’altiport. Après le premier vol, nous changeons d’avion pour regagner la capitale népalaise.

 

Jour 19. Journée libre à Kathmandu

Idéalement, cette journée peut être doublée pour conserver une marge de sécurité plus confortable.

 

Jour 20. Départ de l’aéroport de Kathmandu

 

Jour 21.Arrivée en France

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